Pour les adolescents ainsi que leurs parents, le baccalauréat est une période particulièrement délicate, susceptible de générer du stress, de l’inquiétude et de l’angoisse. Voici sept conseils afin de vivre et affronter ces examens dans les meilleures conditions.
Etre attentif au sommeil de votre adolescent
La qualité du sommeil de votre enfant constitue un facteur déterminant en période de révision. Pour cela, il faut s’assurer qu’il ne révise pas à des heures indues et ne s’endorme pas trop tard. Se réveiller le matin à heures fixes est par ailleurs une bonne habitude.
En fin de journée, stopper les révisions pour faire une pause et se détendre peut favoriser le sommeil.
Etre attentif à l’alimentation de votre adolescent
Surveillez son alimentation, afin d’apporter ce dont a besoin pour le cerveau pour bien fonctionner. Il faut être particulièrement vigilant sur l’apport en glucides et en sucres lents, de loin nettement préférables aux boissons sucrées et aux encas salés.
Le laisser souffler
Evitez d’être trop pressant avec lui. Il est préférable de le laisser réviser selon sa méthode et à son rythme, et ne lui apportez votre aide que s’il en émet le souhait.
Ne pas imposer vos propres méthodes de travail
En surveillant trop ses révisions, en faisant des remarques désobligeantes sur son rythme de travail ou en lui rappelant constamment la proximité de l’examen à venir. Mieux vaut qu’il se responsabilise et soit conscient des conséquences de ses choix, par exemple s’il repousse le début de ses révisions.
L’encourager à se détendre
Incitez-le à faire des coupures dans ses séances de révision. Proposez-lui d’aller au cinéma par exemple, ou de pratiquer une activité sportive. Ces pauses récréatives sont bénéfiques, permettant à son cerveau de s’oxygéner et de se « relaxer ».
Etre vigilant face à son stress
Surveillez le niveau de stress de votre adolescent. S’il prend une tournure handicapante, pensez aux aides extérieures, afin d’en limiter les effets : acupuncteur ou sophrologue par exemple. Proposez-lui de se faire un rétro-planning, ou des fiches de révision, il aura ainsi une meilleure prise sur le réel et se sentira peut-être moins angoissé.
Veiller à ce que ses objectifs soient atteignables
Il ne doit pas être obnubilé par l’obtention d’une mention, alors que ses résultants scolaires ne sont pas en adéquation avec ce but. Ne lui fixez pas vous-même ce type d’objectifs : en effet, en cas d’échec, il risque de mal le vivre.